François Laruelle : L'impossible fondation d'une écologie de l'océan
Description
Leibniz, Kant, Nietzsche et bien d'autres ont comparé la philosophie à un océan dangereux, sans repères, aux rivages flous ou indéterminés, et le philosophe à un pêcheur à la ligne ou un capitaine de bateau désorienté. Parfois c'était même la mer et ses poissons qui contenaient d'autres poissons, la mer devenant elle-même poisson infini par réplication interne. Toujours il s'agissait de la chevaucher, de s'y perdre ou de s'y retrouver. Par exemple ces Lettres non-philosophiques pourrait avoir un rapport à la pêche ou aux aléas de la navigation, elles accompagnent la recherche, la ponctuent, signalent des concepts ou des usages nouveaux, repèrent de gros poissons qui rôdent sur ses bords, identifient les côtes, chicanes et aspérités de la philosophie, rectifient certaines interprétations.