Anne-Françoise Schmid : Des identités, des « couches » et des « series
Description
La première chronique expliquait pourquoi distinguer des « couches » ou des « séries » dans l'étude d'un problème scientifique, historique ou philosophique qui concerne les sciences. Si nous concluons en épistémologie en fonction de l'histoire des sciences, on construit un modèle de science déterminé par un état historique particulier, si l'on fait l'inverse, on projette sur le matériau une structure historique. Dans les faits, on fait souvent les deux à la fois : on admet que l'état le plus manifeste des sciences est celui représenté par la mécanique du 19ème siècle, par exemple, et on suppose en même temps que les relations entre la théorie et les faits est la même que celles de contraires philosophiques, supposant que ces derniers servent à « vérifier » ou « réfuter » la première, ou encore qu'il existe une relation dialectique entre les deux.