Abstract of non-philosophy
- Les deux problèmes de la non-philosophie
- L'identité du problème de la non-philosophie ou la solution
- De l'Un à la vision-en-Un
- L'effectuation de la vision-en-Un par la philosophie
- Le clonage de la non-philosophie à partir de la philosophie
- Le Sujet et la pensée-monde (essence, existence, assistance)
Les deux problèmes de la non-philosophie
1.1.1. La non-philosophie est une discipline issue d'une réflexion sur deux problèmes dont les solutions ont finalement coïncidé : d'une part le statut ontologique de l'Un dans la philosophie qui l'associe explicitement ou non à l'Etre et à l'Autre sans lui accorder d'autonomie radicale ; d'autre part le statut théorique de la philosophie, qui est pratique, affect, existence, mais sans connaissance rigoureuse de soi, champ de phénomènes objectifs qui n'est pas encore dominé théoriquement.
1.2.1. Sur le premier point, une constatation et une proposition. La constatation : l'Un est un objet limitrophique de la philosophie, objet de cette transcendance qui ne se dit pas en termes de meta mais d'epekeina. Donc autant Autre qu'Un, autant divisible qu'indivisible ; objet de désir plus que de " science ". Il arrive à la pensée associé à l'Etre, convertible avec lui, sans être pensé dans son essence et sa provenance (" Comment l'Un arrive-t-il nécessairement à l'homme-philosophe ? "). La philosophie s'établit dans l'Etre et dans un certain " oubli de l'Un" dont elle ne cesse d'user en faveur de l'Etre et qu'elle suppose donné sans plus.
1.2.2. La proposition : penser enfin l'Un " lui-même ", comme indépendant de l'Etre et de l'Autre, in-convertible avec eux, comme non déterminable par la pensée et le langage ("forclos" à la pensée) ; penser selon l'Un plutôt que penser l'Un. Mais penser ce non-rapport à la pensée avec les moyens traditionnels de la pensée ; ce déplacement par rapport à la philosophie avec l'aide de la philosophie ; penser avec la philosophie ce qui ne fait pas cercle avec elle, ce qui échappe à son autorité et à sa suffisance. Voilà les termes du nouveau problème.
1.3.1. Sur le second point, une constatation et une proposition. La constatation : la philosophie est réglée par un principe supérieur au principe de Raison, le Principe de philosophie suffisante. Il exprime son autonomie absolue, son essence d'auto-position/donation/nomination/décision/fondation, etc. Il assure sa maîtrise sur les sciences et les disciplines régionales. Enfin il énonce la prétention idéaliste de la philosophie à pouvoir au moins co-déterminer le Réel le plus radical. L'envers de cette prétention, la rançon de cette suffisance, c'est l'impossibilité pour la philosophie d'être une pensée rigoureuse d'elle-même, non circulaire, sans pétition de principe, c'est-à-dire une théorie. La philosophie est réflexion de soi, conscience de soi ; elle pense, ou sent dans le meilleur des cas, qu'elle pense lorsqu'elle pense ; c'est son cogito. La philosophie ne dépasse pas un cogito élargi, une immanence limitée à l'auto-réflexion ou à l'auto-affectivité. C'est une pratique de pensée, ou un sentiment et un affect. La philosophie manifeste par là seulement son existence et ne démontre pas qu'elle est le Réel auquel elle prétend ni qu'elle se connaît comme cette prétention. L'existence contient une hallucination du Réel, et la " connaissance de soi " philosophique une illusion transcendantale.
1.3.2. La proposition : comment élaborer, avec l'aide de la philosophie et de la science mais hors de l'autorité du Principe de philosophie suffisante, une connaissance théorique rigoureuse, mais adéquate ou ajustée à l'existence philosophique, à son style de pensée ? Voilà les termes du nouveau problème.
1.2.1. Sur le premier point, une constatation et une proposition. La constatation : l'Un est un objet limitrophique de la philosophie, objet de cette transcendance qui ne se dit pas en termes de meta mais d'epekeina. Donc autant Autre qu'Un, autant divisible qu'indivisible ; objet de désir plus que de " science ". Il arrive à la pensée associé à l'Etre, convertible avec lui, sans être pensé dans son essence et sa provenance (" Comment l'Un arrive-t-il nécessairement à l'homme-philosophe ? "). La philosophie s'établit dans l'Etre et dans un certain " oubli de l'Un" dont elle ne cesse d'user en faveur de l'Etre et qu'elle suppose donné sans plus.
1.2.2. La proposition : penser enfin l'Un " lui-même ", comme indépendant de l'Etre et de l'Autre, in-convertible avec eux, comme non déterminable par la pensée et le langage ("forclos" à la pensée) ; penser selon l'Un plutôt que penser l'Un. Mais penser ce non-rapport à la pensée avec les moyens traditionnels de la pensée ; ce déplacement par rapport à la philosophie avec l'aide de la philosophie ; penser avec la philosophie ce qui ne fait pas cercle avec elle, ce qui échappe à son autorité et à sa suffisance. Voilà les termes du nouveau problème.
1.3.1. Sur le second point, une constatation et une proposition. La constatation : la philosophie est réglée par un principe supérieur au principe de Raison, le Principe de philosophie suffisante. Il exprime son autonomie absolue, son essence d'auto-position/donation/nomination/décision/fondation, etc. Il assure sa maîtrise sur les sciences et les disciplines régionales. Enfin il énonce la prétention idéaliste de la philosophie à pouvoir au moins co-déterminer le Réel le plus radical. L'envers de cette prétention, la rançon de cette suffisance, c'est l'impossibilité pour la philosophie d'être une pensée rigoureuse d'elle-même, non circulaire, sans pétition de principe, c'est-à-dire une théorie. La philosophie est réflexion de soi, conscience de soi ; elle pense, ou sent dans le meilleur des cas, qu'elle pense lorsqu'elle pense ; c'est son cogito. La philosophie ne dépasse pas un cogito élargi, une immanence limitée à l'auto-réflexion ou à l'auto-affectivité. C'est une pratique de pensée, ou un sentiment et un affect. La philosophie manifeste par là seulement son existence et ne démontre pas qu'elle est le Réel auquel elle prétend ni qu'elle se connaît comme cette prétention. L'existence contient une hallucination du Réel, et la " connaissance de soi " philosophique une illusion transcendantale.
1.3.2. La proposition : comment élaborer, avec l'aide de la philosophie et de la science mais hors de l'autorité du Principe de philosophie suffisante, une connaissance théorique rigoureuse, mais adéquate ou ajustée à l'existence philosophique, à son style de pensée ? Voilà les termes du nouveau problème.
L'identité du problème de la non-philosophie ou la solution
2.1.1. Le principe de la solution : c'est la même chose que de poser l'Un comme le Réel radicalement autonome par rapport à la philosophie, mais pensé avec un nouvel usage des moyens reformés de celle-ci, et que d'en faire la condition ou la cause réelle d'une connaissance théorique de la philosophie. La solution est un nouveau problème : comment concevoir avec les moyens ordinaires de la pensée l'Un tel qu'il ne soit plus philosophable ou convertible avec l'Etre et qu'il soit en même temps capable de déterminer une théorie adéquate de la philosophie ?
2.1.2. Le style de la non-philosophie est celui-ci : elle traite toute chose par une dualité (de problèmes) qui ne forme pas un Deux ou un ensemble, et par une identité (de problèmes, donc de solution) qui ne forme pas une Unité ou une synthèse. C'est le style dit de la " Dualité unilatérale " qui est aussi bien " Identité".
2.1.3. La résolution de ce problème exige deux transformations qui forment une identité de transformation. La première de l'Un-Autre philosophique en Un-en-Un radicalement autonome, de l'Un objet de la philosophie en vision-en-Un ou en phénoménalité capable de déterminer la connaissance.
2.1.4. L'autre de l'usage auto-référentiel du langage philosophique qui règle les énoncés de la philosophie, en un usage nouveau (réel et transcendantal, d'identité et de dualité unilatérale) qui leur donne un double et identique aspect : axiomatique et théorématique. Les énoncés de l'Un et de sa causalité comme vision-en-Un et non plus comme objet ou instance de la philosophie, sont formés à partir de l'introduction progressive de termes et de problèmes d'extraction philosophique mais qui reçoivent un autre usage que philosophique, un usage à double aspect : axiomatique d'une part, théorématique et donc transcendantal d'autre part, et qui se rapporte au Réel et à ses effets sur l'existence philosophique.
2.1.5. L'Un n'est pas un objet (entité " en soi ") opposé à un langage " en soi " et formant un couple philosophique ou dialectique de contraires. La vision-en-Un comme matrice de la pensée est un "parler/penser-selon-l'Un ". Ce n'est pas davantage un rapport de synthèse entre l'Un (le Réel) et le langage. C'est un non-rapport, une " dualité unilatérale ".
2.1.6. Les énoncés de la non-philosophie ont tous un aspect d'axiome en tant qu'ils sont l'identité (de-dernière-instance) de la dualité unilatérale ; et un aspect de théorème transcendantal en tant qu'ils sont la dualité unilatérale qui accompagne l'identité. Les théorèmes peuvent servir d'axiomes mais sous la condition de déterminer-en-dernière-instance d'autres théorèmes ; les axiomes peuvent servir de théorèmes mais sous la condition d'être déterminés-en-dernière-instance par d'autres axiomes. Axiomes et théorèmes ne forment pas, comme dans la science, deux classes distinctes de formules ni, comme dans la philosophie, une dualité réciproque, celle des propositions dont la donation et la démonstration ou la déduction sont convertibles à quelques opérations près.
2.1.2. Le style de la non-philosophie est celui-ci : elle traite toute chose par une dualité (de problèmes) qui ne forme pas un Deux ou un ensemble, et par une identité (de problèmes, donc de solution) qui ne forme pas une Unité ou une synthèse. C'est le style dit de la " Dualité unilatérale " qui est aussi bien " Identité".
2.1.3. La résolution de ce problème exige deux transformations qui forment une identité de transformation. La première de l'Un-Autre philosophique en Un-en-Un radicalement autonome, de l'Un objet de la philosophie en vision-en-Un ou en phénoménalité capable de déterminer la connaissance.
2.1.4. L'autre de l'usage auto-référentiel du langage philosophique qui règle les énoncés de la philosophie, en un usage nouveau (réel et transcendantal, d'identité et de dualité unilatérale) qui leur donne un double et identique aspect : axiomatique et théorématique. Les énoncés de l'Un et de sa causalité comme vision-en-Un et non plus comme objet ou instance de la philosophie, sont formés à partir de l'introduction progressive de termes et de problèmes d'extraction philosophique mais qui reçoivent un autre usage que philosophique, un usage à double aspect : axiomatique d'une part, théorématique et donc transcendantal d'autre part, et qui se rapporte au Réel et à ses effets sur l'existence philosophique.
2.1.5. L'Un n'est pas un objet (entité " en soi ") opposé à un langage " en soi " et formant un couple philosophique ou dialectique de contraires. La vision-en-Un comme matrice de la pensée est un "parler/penser-selon-l'Un ". Ce n'est pas davantage un rapport de synthèse entre l'Un (le Réel) et le langage. C'est un non-rapport, une " dualité unilatérale ".
2.1.6. Les énoncés de la non-philosophie ont tous un aspect d'axiome en tant qu'ils sont l'identité (de-dernière-instance) de la dualité unilatérale ; et un aspect de théorème transcendantal en tant qu'ils sont la dualité unilatérale qui accompagne l'identité. Les théorèmes peuvent servir d'axiomes mais sous la condition de déterminer-en-dernière-instance d'autres théorèmes ; les axiomes peuvent servir de théorèmes mais sous la condition d'être déterminés-en-dernière-instance par d'autres axiomes. Axiomes et théorèmes ne forment pas, comme dans la science, deux classes distinctes de formules ni, comme dans la philosophie, une dualité réciproque, celle des propositions dont la donation et la démonstration ou la déduction sont convertibles à quelques opérations près.
De l'Un à la vision-en-Un
3.1.1. L'immanence. L'Un est immanence et n'est pas pensable sur le terrain de la transcendance (extase, scission, néant, objectivation, altérité, aliénation, meta- ou epekeina). Corollaire : les philosophies de l'immanence (Spinoza, Deleuze) posent de manière transcendante l'immanence. Même Henry pose de manière quasi-transcendante l'immanence inextatique qu'il objective.
3.1.2. L'Immanence (à) soi ou radicale, l'Un-en-Un. L'Un est immanence (à) soi sans former point, plan ou repli sur soi. Il est Un-en-Un ou n'est trouvable que dans l'Un, non avec l'Etre ou l'Autre. C'est l'immanence radicale et non absolue. "Plus" l'immanence est radicale, "plus" elle est universelle ou donne-en-immanence la philosophie elle-même (le Monde, etc.).
3.1.3. L'Identité, le Réel et l'Ego. Les autres noms premiers possibles de l'Un sont l'Identité, le Réel ou l'Ego. L'Un est l'Identité " en chair et en os " ; cessant d'être attribut et même sujet. Il est plutôt l'Ego que le Sujet, qui est déterminé en-dernière-instance par l'Ego. L'Un est le Réel radical qui n' est " pas, non parce qu'il aurait pu être mais parce qu'il est " sans-Etre " ; l'Un ou le Réel n'" existe " pas mais (est) en-Un.
3.1.4. La phénoménalité non-intuitive. L'Un est vision-en-Un. Celle-ci manifeste seulement l'Un et le manifeste sur le mode de l'Un. Ce n'est donc pas un mode de la perception, son être-phénoménal ne relève ni de la perception ni du phénomène phénoménologique. Elle est sans intuitivité en général, ce n'est pas une intuition objective ou intellectuelle ; et sans pensée ou concept, elle ne pense pas, mais elle " donne " sans-donation. Sa non-intuitivité radicale rend possible un usage d'abstraction axiomatique (mais transcendantal) des termes philosophiques.
3.1.5. Le donné-sans-donation. La vision-en-Un est l'être-donné-sans-donation (sans mixte du donné et de la donation, sans arrière-donation, sans auto-donation). Elle ne donne pas, elle est le donné, mais elle peut donner une donation sur le mode de son être-donné qui n'est ni savoir ni représentation - c'est son universalité.
3.1.6. La non-consistance. L'Un n'étant pas au-delà (epekeina) de l'essence ou de l'Etre mais seulement en-Un, il est sans-consistance ontologique, langagière ou mondaine, sans-être ou sans-essence, sans-langage et sans-pensée, même s'il se dit de cette manière avec l'aide de l'Etre, du langage, de la pensée, etc. Cette non-consistance implique son indifférence ou sa tolérance à n'importe quel matériau ou position doctrinale particulière dont il peut déterminer l'usage, pourvu que ce matériau ait la forme ultime de la philosophie. Elle ne signifie pas qu'il est en soi isolé dans la transcendance et absolument sans rapport au langage, etc. mais qu'il est forclos à toute causalité "réciproque" du langage ou de la pensée, de la philosophie. Mais s'il n'en a pas besoin, il est capable de les donner ou de les apporter sur son mode à lui (si il y en a). Dans cette condition de la philosophie, la non-consistance ou l'indifférence réelle est indifférence transcendantale mais celle-ci n'ajoute rien à celle-là.
3.1.7. La non-suffisance. L'Un n'étant que l'être-donné sans-donation (de) l'Un, il ne produit d'aucune manière la philosophie ou le Monde (procession, émanation, manifestation ontologico-extatique, création ex nihilo, perfection onto-théo-logique) - il n'y a pas de genèse réelle de la philosophie. C'est sa non-suffisance de condition nécessaire mais non suffisante. Le Réel est condition " négative " ou sine qua non pou., justement parce qu'il n'est pas néant ou négation en lui-même. Une donation de la philosophie est donc nécessaire par ailleurs si la vision-en-Un doit la donner sur son mode d'être-donné.
3.1.2. L'Immanence (à) soi ou radicale, l'Un-en-Un. L'Un est immanence (à) soi sans former point, plan ou repli sur soi. Il est Un-en-Un ou n'est trouvable que dans l'Un, non avec l'Etre ou l'Autre. C'est l'immanence radicale et non absolue. "Plus" l'immanence est radicale, "plus" elle est universelle ou donne-en-immanence la philosophie elle-même (le Monde, etc.).
3.1.3. L'Identité, le Réel et l'Ego. Les autres noms premiers possibles de l'Un sont l'Identité, le Réel ou l'Ego. L'Un est l'Identité " en chair et en os " ; cessant d'être attribut et même sujet. Il est plutôt l'Ego que le Sujet, qui est déterminé en-dernière-instance par l'Ego. L'Un est le Réel radical qui n' est " pas, non parce qu'il aurait pu être mais parce qu'il est " sans-Etre " ; l'Un ou le Réel n'" existe " pas mais (est) en-Un.
3.1.4. La phénoménalité non-intuitive. L'Un est vision-en-Un. Celle-ci manifeste seulement l'Un et le manifeste sur le mode de l'Un. Ce n'est donc pas un mode de la perception, son être-phénoménal ne relève ni de la perception ni du phénomène phénoménologique. Elle est sans intuitivité en général, ce n'est pas une intuition objective ou intellectuelle ; et sans pensée ou concept, elle ne pense pas, mais elle " donne " sans-donation. Sa non-intuitivité radicale rend possible un usage d'abstraction axiomatique (mais transcendantal) des termes philosophiques.
3.1.5. Le donné-sans-donation. La vision-en-Un est l'être-donné-sans-donation (sans mixte du donné et de la donation, sans arrière-donation, sans auto-donation). Elle ne donne pas, elle est le donné, mais elle peut donner une donation sur le mode de son être-donné qui n'est ni savoir ni représentation - c'est son universalité.
3.1.6. La non-consistance. L'Un n'étant pas au-delà (epekeina) de l'essence ou de l'Etre mais seulement en-Un, il est sans-consistance ontologique, langagière ou mondaine, sans-être ou sans-essence, sans-langage et sans-pensée, même s'il se dit de cette manière avec l'aide de l'Etre, du langage, de la pensée, etc. Cette non-consistance implique son indifférence ou sa tolérance à n'importe quel matériau ou position doctrinale particulière dont il peut déterminer l'usage, pourvu que ce matériau ait la forme ultime de la philosophie. Elle ne signifie pas qu'il est en soi isolé dans la transcendance et absolument sans rapport au langage, etc. mais qu'il est forclos à toute causalité "réciproque" du langage ou de la pensée, de la philosophie. Mais s'il n'en a pas besoin, il est capable de les donner ou de les apporter sur son mode à lui (si il y en a). Dans cette condition de la philosophie, la non-consistance ou l'indifférence réelle est indifférence transcendantale mais celle-ci n'ajoute rien à celle-là.
3.1.7. La non-suffisance. L'Un n'étant que l'être-donné sans-donation (de) l'Un, il ne produit d'aucune manière la philosophie ou le Monde (procession, émanation, manifestation ontologico-extatique, création ex nihilo, perfection onto-théo-logique) - il n'y a pas de genèse réelle de la philosophie. C'est sa non-suffisance de condition nécessaire mais non suffisante. Le Réel est condition " négative " ou sine qua non pou., justement parce qu'il n'est pas néant ou négation en lui-même. Une donation de la philosophie est donc nécessaire par ailleurs si la vision-en-Un doit la donner sur son mode d'être-donné.
L'effectuation de la vision-en-Un par la philosophie
4.1.1. L'existence de la philosophie ou l'affect du Monde, et sa contingence réelle. La vision-en-Un donne la philosophie si il y a en a une. Or la philosophie se donne elle-même sur le mode de l'auto-position/donation/réflexion/nomination, d'une conscience de soi élargie ou d'un cogito universel. Elle est au mieux existence et se donne dans le sentiment ou l'affect de son existence (je sais, je sens que je philosophe) ; qu'elle prend toutefois pour le Réel lui-même et pas seulement pour sa propre réalité. Et l'existence ne peut engendrer sa propre connaissance, celle qui est sans cercle vicieux. C'est un automatisme de répétition qui se croit le Réel par une hallucination bien fondée mais que la vision-en-Un seule peut faire apparaître.
4.1.2. L'effectuation de la vision-en-Un par la donation de la philosophie En vertu de sa non-suffisance, la vision-en-Un a besoin de la donation de la philosophie (qui fournit un usage du langage et de la pensée) pour l'effectuer. L'effectuation de la vision-en-Un ne supprime pas son état de condition négative, ne la rend pas " suffisante " elle n'est donc ni actualisation d'un virtuel ni réalisation d'un possible. Elle est le signe et le témoin de l'autonomie relative (non absolue ou "en soi") de la philosophie lorsque celle-ci est donnée sur le mode de l'être-donné-en-Un. Elle est la prise en compte non de la philosophie en général, supposée "en soi ", mais de son autonomie, arrachée à sa forme absolue hallucinatoire, et qui vaut de sa réalité spécifique et de sa consistance structurale de " Décision philosophique ".
4.1.3. De la non-philosophie comme dualité unilatérale. La non-philosophie n'est pas un système unitaire mais un dispositif théorique à double entrée ou double clé mais radicalement hétérogènes puisque l'une de ces clés est l'Identité. C'est la " dualité unilatérale ". A cause de son immanence radicale qui refuse pour soi toute position ou consistance, la vision-en-Un n'est jamais présente ou positive, donnée dans la représentation ou la transcendance, et manipulable comme une "clé". Cette dualité n'est pas celle de deux côtés : le Réel n'est pas un côté, seul l'est la non-philosophie ou l'autonomie relative de la philosophie. C'est un dispositif non plus biface ou bilatéral comme le philosophique, mais uniface ou unilatéral. Une dualité qui est une identité mais une identité qui n'est pas une synthèse, c'est la structure même de la Détermination-en-dernière-instance. La non-philosophie pense sans faire système, sans être unitaire. Le sujet par exemple selon lequel elle se produit (" l'Etranger ") n'est pas en face de moi mais comme uniface et pour cette raison étranger au Monde, à la loi de bilatéralité de la philosophie et du Monde mais non étranger au Réel.
4.1.4. Contingence et nécessité de l'effectuation non-philosophique. Du point de vue de l'Un, par le matériau d'origine philosophique de ses axiomes et théorèmes, donc en tant que pensée en général, la non-philosophie est globalement contingente par rapport au Réel qui lui est forclos. En tant que pensée déterminée par le Réel, elle acquiert la nécessité réelle de la vision-en-Un qui est aussi la nécessité transcendantale de cette contingence réelle. L'Un ne légitime pas la philosophie telle qu'elle est ou se donne, mais seulement transformée en son "être-donné". Du point de vue de la philosophie, la non-philosophie est nécessaire mais partiellement tautologique. Penser selon-l'Un (penser la philosophie sur ce mode) est, par ce côté-là, un objectif philosophique, avec des moyens philosophiques.
4.1.5. L'être-forclos de l'Un réel. La non-consistance implique ou présuppose, c'est ici la même chose, l'être-forclos du Réel à la pensée, philosophique ou non-philosophique, pensée qu'il peut cependant donner sur son mode d'être-en-Un. Elle ne l'affecte donc pas, il ne la reçoit pas mais la donne et ne fait que la donner. L'être-donné-en-Un est sans réception préalable. C'est l'autonomie radicale, le primat de la phénoménalité sur la phénoménologie, du phénomène sur le modèle empirico-philosophique de la donation-réception, de la passivité, etc. L'être-forclos n'est pas supprimé si maintenant il y a effectuation explicite de la vision-en-Un par la philosophie, il subsiste à travers cette effectuation. L'être-forclos suspend la causalité de la philosophie sur le Réel, mais pas toute causalité de celle-ci quant à la pensée elle-même pour laquelle elle est simple " occasion ". De toute façon l'être-forclos n'interdit pas à l'Un de donner (-recevoir) la pensée, le langage et plus généralement le Monde.
4.1.6. L'autonomie relative de la philosophie. La philosophie se donne elle-même comme autonomie absolue. Celle-ci se révélera être la même hallucination réelle et illusion "transcendantale " que la suffisance ou la prétention philosophique sur le Réel. Elle est en effet donnée aussi selon-l'Un comme une autonomie seulement relative. Elle conserve l'autonomie de sa réalité comme occasion et donc matériau de la non-philosophie. Cette autonomie est relative en tant que limitée par rapport à la croyance spontanée de la philosophie et relative en un sens plus positif en tant qu'elle est maintenant légitimée transcendantalement par le Réel qui entérine la consistance structurale de la philosophie, sa quasi-matérialité.
4.1.2. L'effectuation de la vision-en-Un par la donation de la philosophie En vertu de sa non-suffisance, la vision-en-Un a besoin de la donation de la philosophie (qui fournit un usage du langage et de la pensée) pour l'effectuer. L'effectuation de la vision-en-Un ne supprime pas son état de condition négative, ne la rend pas " suffisante " elle n'est donc ni actualisation d'un virtuel ni réalisation d'un possible. Elle est le signe et le témoin de l'autonomie relative (non absolue ou "en soi") de la philosophie lorsque celle-ci est donnée sur le mode de l'être-donné-en-Un. Elle est la prise en compte non de la philosophie en général, supposée "en soi ", mais de son autonomie, arrachée à sa forme absolue hallucinatoire, et qui vaut de sa réalité spécifique et de sa consistance structurale de " Décision philosophique ".
4.1.3. De la non-philosophie comme dualité unilatérale. La non-philosophie n'est pas un système unitaire mais un dispositif théorique à double entrée ou double clé mais radicalement hétérogènes puisque l'une de ces clés est l'Identité. C'est la " dualité unilatérale ". A cause de son immanence radicale qui refuse pour soi toute position ou consistance, la vision-en-Un n'est jamais présente ou positive, donnée dans la représentation ou la transcendance, et manipulable comme une "clé". Cette dualité n'est pas celle de deux côtés : le Réel n'est pas un côté, seul l'est la non-philosophie ou l'autonomie relative de la philosophie. C'est un dispositif non plus biface ou bilatéral comme le philosophique, mais uniface ou unilatéral. Une dualité qui est une identité mais une identité qui n'est pas une synthèse, c'est la structure même de la Détermination-en-dernière-instance. La non-philosophie pense sans faire système, sans être unitaire. Le sujet par exemple selon lequel elle se produit (" l'Etranger ") n'est pas en face de moi mais comme uniface et pour cette raison étranger au Monde, à la loi de bilatéralité de la philosophie et du Monde mais non étranger au Réel.
4.1.4. Contingence et nécessité de l'effectuation non-philosophique. Du point de vue de l'Un, par le matériau d'origine philosophique de ses axiomes et théorèmes, donc en tant que pensée en général, la non-philosophie est globalement contingente par rapport au Réel qui lui est forclos. En tant que pensée déterminée par le Réel, elle acquiert la nécessité réelle de la vision-en-Un qui est aussi la nécessité transcendantale de cette contingence réelle. L'Un ne légitime pas la philosophie telle qu'elle est ou se donne, mais seulement transformée en son "être-donné". Du point de vue de la philosophie, la non-philosophie est nécessaire mais partiellement tautologique. Penser selon-l'Un (penser la philosophie sur ce mode) est, par ce côté-là, un objectif philosophique, avec des moyens philosophiques.
4.1.5. L'être-forclos de l'Un réel. La non-consistance implique ou présuppose, c'est ici la même chose, l'être-forclos du Réel à la pensée, philosophique ou non-philosophique, pensée qu'il peut cependant donner sur son mode d'être-en-Un. Elle ne l'affecte donc pas, il ne la reçoit pas mais la donne et ne fait que la donner. L'être-donné-en-Un est sans réception préalable. C'est l'autonomie radicale, le primat de la phénoménalité sur la phénoménologie, du phénomène sur le modèle empirico-philosophique de la donation-réception, de la passivité, etc. L'être-forclos n'est pas supprimé si maintenant il y a effectuation explicite de la vision-en-Un par la philosophie, il subsiste à travers cette effectuation. L'être-forclos suspend la causalité de la philosophie sur le Réel, mais pas toute causalité de celle-ci quant à la pensée elle-même pour laquelle elle est simple " occasion ". De toute façon l'être-forclos n'interdit pas à l'Un de donner (-recevoir) la pensée, le langage et plus généralement le Monde.
4.1.6. L'autonomie relative de la philosophie. La philosophie se donne elle-même comme autonomie absolue. Celle-ci se révélera être la même hallucination réelle et illusion "transcendantale " que la suffisance ou la prétention philosophique sur le Réel. Elle est en effet donnée aussi selon-l'Un comme une autonomie seulement relative. Elle conserve l'autonomie de sa réalité comme occasion et donc matériau de la non-philosophie. Cette autonomie est relative en tant que limitée par rapport à la croyance spontanée de la philosophie et relative en un sens plus positif en tant qu'elle est maintenant légitimée transcendantalement par le Réel qui entérine la consistance structurale de la philosophie, sa quasi-matérialité.
Le clonage de la non-philosophie à partir de la philosophie
5.1.1. L'effectuation est la prise en compte de la réalité de la philosophie, de son autonomie relative. Celles-ci impliquent que l'Un ne donne plus seulement la philosophie comme simple "occasion ", mais qu'il remplisse une nouvelle fonction auprès d'elle qui est maintenant "décisive " ou qui " intervient " d'une manière positive. L'Un réel remplit alors une fonction transcendantale, tout en restant le Réel inaliénable qu'il est, sans changer de nature ou "devenir " un autre " Un transcendantal " à côté du premier. Ce clonage transcendantal à partir du matériel philosophique est possible sans contredire l'autonomie radicale du Réel : la philosophie est déjà donnée en-Un et par conséquent le Réel ne se contredit pas lorsqu'il joue un rôle transcendantal auprès d'elle. La non-philosophie ne va pas du transcendantal au Réel (et de l'a priori au transcendantal) comme la philosophie, mais du Réel au transcendantal (et de celui-ci à l'a priori).
5.1.2. Le clone se dit de la non-philosophie, non de la philosophie comme matériel de celle-ci, encore moins du Réel qui, sans être transformé, est fait agent, agent transcendantal, du clonage. Le clone non-philosophique est dans son essence ou sa matrice une instance transcendantale, c'est-à-dire une vision-en-Un qui se dit de tel matériau de type philosophique. C'est donc le contenu exact du parler/penser-selon-l'Un. Le transcendantal est clone parce qu'il se dit de l'Un inaliénable, mais à propos du matériel dont on prend en compte ou dont on introduit l'autonomie et la réalité ; le clone est donc " transcendantal " et non réel, mais il est réel-en-dernière-instance ou, plus exactement, le clone est le concentré de la structure complète de la Détermination-en-dernière-instance elle-même.
5.1.3. Le selon ou le clone paraît excéder l'Un, comme le transcendantal le Réel. En réalité il ne l'excède pas : c'est un mode de l'en-Un, qui ne s'excède pas dans la philosophie en "devenant " transcendantal. C'est plutôt la philosophie qui excède l'en-Un (dualité), mais elle ne l'excède pas en extériorité (dyade philosophique) puisqu'elle est déjà et de toute façon donnée-en-Un. Elle ne l'excède par sa réalité propre qu'à l'" intérieur " de son être-donné-immanent ou en-Un. Le clonage est nécessaire si il y a de la philosophie ou plutôt si elle est prise en compte dans sa consistance et son autonomie, et il est possible ou non-contradictoire du point de vue du Réel.
5.1.4. Le clone n'est pas le double d'une identité donnée qui est en réalité déjà un double ou un doublet. C'est " au contraire " l'Identité réelle-transcendantale mais indivise, (d')un double philosophique. Le Réel n'est pas un clone de lui-même, c'est l'Identité radicalement simple, ni divisée ni même clone (de) soi. Mais il peut ainsi déterminer la non-philosophie (et non la philosophie elle-même). Cloner, déterminer-en-dernière-instance, apporter la non-philosophie disent la même opération et la disent mieux que " produire ".
5.1.2. Le clone se dit de la non-philosophie, non de la philosophie comme matériel de celle-ci, encore moins du Réel qui, sans être transformé, est fait agent, agent transcendantal, du clonage. Le clone non-philosophique est dans son essence ou sa matrice une instance transcendantale, c'est-à-dire une vision-en-Un qui se dit de tel matériau de type philosophique. C'est donc le contenu exact du parler/penser-selon-l'Un. Le transcendantal est clone parce qu'il se dit de l'Un inaliénable, mais à propos du matériel dont on prend en compte ou dont on introduit l'autonomie et la réalité ; le clone est donc " transcendantal " et non réel, mais il est réel-en-dernière-instance ou, plus exactement, le clone est le concentré de la structure complète de la Détermination-en-dernière-instance elle-même.
5.1.3. Le selon ou le clone paraît excéder l'Un, comme le transcendantal le Réel. En réalité il ne l'excède pas : c'est un mode de l'en-Un, qui ne s'excède pas dans la philosophie en "devenant " transcendantal. C'est plutôt la philosophie qui excède l'en-Un (dualité), mais elle ne l'excède pas en extériorité (dyade philosophique) puisqu'elle est déjà et de toute façon donnée-en-Un. Elle ne l'excède par sa réalité propre qu'à l'" intérieur " de son être-donné-immanent ou en-Un. Le clonage est nécessaire si il y a de la philosophie ou plutôt si elle est prise en compte dans sa consistance et son autonomie, et il est possible ou non-contradictoire du point de vue du Réel.
5.1.4. Le clone n'est pas le double d'une identité donnée qui est en réalité déjà un double ou un doublet. C'est " au contraire " l'Identité réelle-transcendantale mais indivise, (d')un double philosophique. Le Réel n'est pas un clone de lui-même, c'est l'Identité radicalement simple, ni divisée ni même clone (de) soi. Mais il peut ainsi déterminer la non-philosophie (et non la philosophie elle-même). Cloner, déterminer-en-dernière-instance, apporter la non-philosophie disent la même opération et la disent mieux que " produire ".
Le Sujet et la pensée-monde (essence, existence, assistance)
6.1.1. La non-philosophie est une discipline globalement transcendantale, c'est-à-dire réelle-en-dernière-instance (usant pour se formuler du transcendantal de la philosophie). Elle est la détermination en-dernière-instance d'une théorie (d'une connaissance de son objet distincte de lui - modèle pris de la science), et identiquement d'une pragmatique (d'un usage de la philosophie " en vue " du sujet non-philosophique - modèle pris de la philosophie). Elle est théorique par son modèle - la science -. Mais ce n'est pas un théoricisme philosophique et autopositionnel ; ni une pragmatique philosophique et autopositionnelle. Elle n'est théorico-pragmatique que par ses aspects d'opération non-philosophique, mais réelle ou pratique par sa cause. Ce n'est donc pas non plus une théorie-pragmatique " négative " mais elle demande que la vision-en-Un soit effectuée par des modèles scientifique et philosophique invariants.
6.1.2. Le Sujet non-philosophique se distingue du sujet de type philosophique. Il est distinct de l'Ego réel, c'est un sujet purement transcendantal et tourné vers le Monde auquel il est étranger et vers lequel il se tourne comme étranger. Mais il est Ego en-dernière-instance. La dualité unilatérale de l'Ego et du Sujet met un terme à leur confusion unitaire. Le sujet ne fait pas usage de la philosophie comme s'il était déjà constitué, mais il est cet usage. Il n'est pas seulement pragmatique, usant de la pensée-monde, mais aussi bien théorique, et il ne fait pas de théorie, il est le théorique. La science transcendantale, clone de la philosophie-science, est donc le sujet lui-même (de) la non-philosophie (la " force (de) pensée "). Le sujet est théorique et pragmatique par son matériau scientifique et philosophique avec lequel il varie, mais il est globalement transcendantal comme réel-en-dernière-instance, ou encore Ego qui clone transcendantalement le sujet réel.
6.1.3. La science transcendantale qu'est la non-philosophie est l'essence-de-dernière-instance du Sujet - la " force (de) pensée - qui par ailleurs peut être spécifié à partir du matériau particulier " ego-sujet-autrui ". Le Sujet n'est donc existence que par la philosophie qu'il intègre, qui est extatique et représente son côté " existence ". La dualité unilatérale complète du Sujet n'" existe " donc pas en général mais relève d'une autre structure de la pensée : elle est assistance (" adsistence ") en mode théorique et pragmatique de ou pour la pensée-monde.
6.1.4. Le non-philosophie exige l'identification du philosophique-fondamental et du régional (art, science, éthique, technologie, etc.) mais en-dernière-instance seulement, non par confusion immédiate ou rabattement de l'un sur l'autre sans la loi de leur association philosophique ou à l'intérieur de leur " mixte ". Elle postule l'identification-en-dernière-instance, par clonage, de la philosophie et du monde en une " pensée-monde ". La pensée-monde est une hypothèse qui se justifie par des raisons philosophiques (le "monde ", concept philosophique, la philosophie comme cosmo-logique, cosmo-politique, onto-cosmo-logique, etc.) et sous l'autorité de la seule philosophie, mais ce concept participe de la contingence réelle du Monde en général. Plus profondément par la non-philosophie qui la pose dans un théorème comme identité d'un clone. Elle a alors le statut " donné " d'un axiome, mais le statut transcendantal ou donné-en-dernière-instance d'un théorème " pour " la philosophie.
6.1.5. Que signifie l'assistance non-philosophique ? Elle ne peut " transformer " (produire, engendrer, créer) les objets de la philosophie ou les étants du monde. Mais elle peut transformer (faire advenir dans leur être-déterminé-par-l'Un-en-dernière-instance ou à leur autonomie relative, les apporter par la vision-en-Un comme clonage) le Tout de la philosophie qui s'auto-présente comme mixte d'identité et de différence. Elle n'intervient pas, comme le prétend parfois illusoirement la philosophie, " dans " le détail de l'expérience, ni même ne donne sens à ce détail. Ce n'est pas en général une opération ou une activité à quoi le sujet serait extérieur. Le Sujet est assistance dans son essence même (essence sans-essence-en-dernière-instance). Si l'assistance n'est ni interprétation ni intervention pratique, elle est l'apport, pratique en-dernière-instance seulement, de la pensée-monde, apport ou être-donné qui en transforme le type d'autonomie et qui la libère, ou libère donc le Sujet (comme identité transcendantale (de) la pensée-monde), de sa capture par la croyance hallucinatoire à sa propre suffisance. Cette identité transcendantale, la philosophie, est sans commune mesure avec " la-philosophie " au sens philosophique.
6.1.2. Le Sujet non-philosophique se distingue du sujet de type philosophique. Il est distinct de l'Ego réel, c'est un sujet purement transcendantal et tourné vers le Monde auquel il est étranger et vers lequel il se tourne comme étranger. Mais il est Ego en-dernière-instance. La dualité unilatérale de l'Ego et du Sujet met un terme à leur confusion unitaire. Le sujet ne fait pas usage de la philosophie comme s'il était déjà constitué, mais il est cet usage. Il n'est pas seulement pragmatique, usant de la pensée-monde, mais aussi bien théorique, et il ne fait pas de théorie, il est le théorique. La science transcendantale, clone de la philosophie-science, est donc le sujet lui-même (de) la non-philosophie (la " force (de) pensée "). Le sujet est théorique et pragmatique par son matériau scientifique et philosophique avec lequel il varie, mais il est globalement transcendantal comme réel-en-dernière-instance, ou encore Ego qui clone transcendantalement le sujet réel.
6.1.3. La science transcendantale qu'est la non-philosophie est l'essence-de-dernière-instance du Sujet - la " force (de) pensée - qui par ailleurs peut être spécifié à partir du matériau particulier " ego-sujet-autrui ". Le Sujet n'est donc existence que par la philosophie qu'il intègre, qui est extatique et représente son côté " existence ". La dualité unilatérale complète du Sujet n'" existe " donc pas en général mais relève d'une autre structure de la pensée : elle est assistance (" adsistence ") en mode théorique et pragmatique de ou pour la pensée-monde.
6.1.4. Le non-philosophie exige l'identification du philosophique-fondamental et du régional (art, science, éthique, technologie, etc.) mais en-dernière-instance seulement, non par confusion immédiate ou rabattement de l'un sur l'autre sans la loi de leur association philosophique ou à l'intérieur de leur " mixte ". Elle postule l'identification-en-dernière-instance, par clonage, de la philosophie et du monde en une " pensée-monde ". La pensée-monde est une hypothèse qui se justifie par des raisons philosophiques (le "monde ", concept philosophique, la philosophie comme cosmo-logique, cosmo-politique, onto-cosmo-logique, etc.) et sous l'autorité de la seule philosophie, mais ce concept participe de la contingence réelle du Monde en général. Plus profondément par la non-philosophie qui la pose dans un théorème comme identité d'un clone. Elle a alors le statut " donné " d'un axiome, mais le statut transcendantal ou donné-en-dernière-instance d'un théorème " pour " la philosophie.
6.1.5. Que signifie l'assistance non-philosophique ? Elle ne peut " transformer " (produire, engendrer, créer) les objets de la philosophie ou les étants du monde. Mais elle peut transformer (faire advenir dans leur être-déterminé-par-l'Un-en-dernière-instance ou à leur autonomie relative, les apporter par la vision-en-Un comme clonage) le Tout de la philosophie qui s'auto-présente comme mixte d'identité et de différence. Elle n'intervient pas, comme le prétend parfois illusoirement la philosophie, " dans " le détail de l'expérience, ni même ne donne sens à ce détail. Ce n'est pas en général une opération ou une activité à quoi le sujet serait extérieur. Le Sujet est assistance dans son essence même (essence sans-essence-en-dernière-instance). Si l'assistance n'est ni interprétation ni intervention pratique, elle est l'apport, pratique en-dernière-instance seulement, de la pensée-monde, apport ou être-donné qui en transforme le type d'autonomie et qui la libère, ou libère donc le Sujet (comme identité transcendantale (de) la pensée-monde), de sa capture par la croyance hallucinatoire à sa propre suffisance. Cette identité transcendantale, la philosophie, est sans commune mesure avec " la-philosophie " au sens philosophique.