La voie pauvre de la rébellion
Jacques Fradin
Il est juste de se rebeller ; la révolte est toujours justifiée.
Ainsi commence la science réelle : celle qui magnifie le cri (du) Pauvre
Science réelle de la rébellion permanente qui affronterait, sans faux-fyuants, l'impasse éco-Nomique, l'aporie du réalisme des jeux de la maîtrise éco-nomique.
Ces prolégomènes ouvrent à une tentative de création d'une science du Réel de l'Homme, d'abord pensable au moyen de l'idée de science hérétique, critique de l'éco-Nomie, depuis le Réel (de) Pauvreté - science (du) Pauvre.
Ces prolégomènes peuvent aussi être envisagés comme la perlaboration longue et lente, de cette science réelle, pour quelle puisse être reconnue comme une éthique, éthique (de la) démocratie illimitée. Science qui serait donc éthique par son élaboration même (son "ouvrage"). Science éthique s'opposant au cynisme des dites sciences de la maîtrise éco-nomique.
Cette éthique réelle pour la cause de Pauvre devra donc prendre la voie périlleuse de la critique de monde éco-nomisé, afin de montrer l'essence criminelle de ce monde mortel (qui assassine le Pauvre, en toute indifférence). Ce projet de science éthique, repris de plusieurs manières depuis un sièce et demi, n'est finalement devenu praticable ("oeuvrable") que grâce à la création de la Non-Philosophie par François Laruelle, grâce aux avancées créatives les plus audacieuses, les avancées non-philosophiques pour la science radicale.
Cet ouvrage cartographie les sentiers perdus, le préambule de la science réelle, science depuis le réel (de) Pauvreté, de la richesse mortelle.
Jacques FRADIN, chercheur (et enseignant) en économie (Paris, Besançon, Montréal, New York, Lille, Grenoble, etc.) depuis 1966, a été déterminé, pour la cause des Pauvres, à mener de longues études et recherches éthiques, exigeant de critiquer l'économique, pour montrer qu'il ne saurait y avoir d'économie pour l'homme, qu'une démocratie selon l'homme exige l'abolition de l'économie.