RE: La raison contre l'intuition ?
J'aurai parlé de "confusion" par humour, rien donc de péjoratif dans cet emploi. Il indique plutôt le fait d'une essence originairement complexe de la posture, de l'esprit non-philosophique, qui lie de manière indivisible intuition et raison.
Mais alors, que peut donc bien être ce métissage de deux modes de pensée réputés contraires ?
La lettre de François Laruelle du 24 mars dernier en fournit la réponse : cette fusion de l'intuition et de la raison se traduit au plan de l'esprit par une originaire dissidence, ou " résistance première ". Rien d'une ré-action à un monde donné, mais une in-action ou in-satisfaction immanente, bref un certain "désir" spirituel, un certain désir propre à la pensée, un désir ou moteur de la pensée : la " force (de) pensée "* proprement humaine. Cette réalité première du désir, telle est, pour le dire autrement, le Réel non-philosophique.
Il faut voir dans cette définition rigoureuse de la non-philosophie, une traduction originale, une actualisation (au sens où elle utilise un lexique inédit qui surprend, et c'est là le prestige de la parole non-hilosophique) d'une réflexion philosophique qui l'est - du reste - peut-être moins.
Cela dit, une telle identification du désir au mouvement propre (à l'énergie) de la pensée, qui en consacre le statut " in- " (autrement dit " non- ") plutôt que " méta- " physique, saurait-elle à elle seule justifier du progrès théorique accompli par l'esprit non-philosophique ?
Mais alors, que peut donc bien être ce métissage de deux modes de pensée réputés contraires ?
La lettre de François Laruelle du 24 mars dernier en fournit la réponse : cette fusion de l'intuition et de la raison se traduit au plan de l'esprit par une originaire dissidence, ou " résistance première ". Rien d'une ré-action à un monde donné, mais une in-action ou in-satisfaction immanente, bref un certain "désir" spirituel, un certain désir propre à la pensée, un désir ou moteur de la pensée : la " force (de) pensée "* proprement humaine. Cette réalité première du désir, telle est, pour le dire autrement, le Réel non-philosophique.
Il faut voir dans cette définition rigoureuse de la non-philosophie, une traduction originale, une actualisation (au sens où elle utilise un lexique inédit qui surprend, et c'est là le prestige de la parole non-hilosophique) d'une réflexion philosophique qui l'est - du reste - peut-être moins.
Cela dit, une telle identification du désir au mouvement propre (à l'énergie) de la pensée, qui en consacre le statut " in- " (autrement dit " non- ") plutôt que " méta- " physique, saurait-elle à elle seule justifier du progrès théorique accompli par l'esprit non-philosophique ?
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