RE: ça suffit ?

Le NON de la non-philosophie est un NON à toutes les suffisances qui tentent de représenter l’autre, de se représenter comme l’autre, à sa place, surtout si l’autre est en souffrance, d’autant plus dans le martyr quotidien de ses souffrances. C’est un NON à vos « nous autres », à la claque bienveillante dans le dos, au clin d’ oeil complice qui signe toujours - l’histoire le manifeste et pas seulement celle du XX° siècle comme on s’en lamente trop - le : « passez devant, je vous suis dans le combat », bien à l’abri dans mes pensées (ici fort confuses me semble t-il)... Les chefs des rebelles ne sont jamais des rebelles eux-mêmes : NON ! Ils pseudo-transcendent les rebellions bien à l’abri des immanences ordinaires dont il nous (du moins quant à moi)semble évident que nous ne savons jamais rien par principe, par a-priori, c’est à dire avant de les avoir rencontré en personne.
Nous faisons le pari que le « prolétariat » s’en trouvera bien mieux de ne plus être représenté par qui que ce soit, si ce n’est par lui-même (identité), présentement (réalité), et surtout en personne (ego), je dirai dans la dignité de la table démocratique des négociations (qui doit sans doute vous horrifier, j’en suis sûr...). Ainsi ne servira t-il plus de chair vivante aux canons idéologiques, ne sera t’il plus le pion-servant des systèmes idéologiques qui le soit-disant représentent pour mieux oublier de le présenter. Décidément : NON !
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