RE: TR 2006 : Une unité de temps aléatoire
Je vous ai fait précédemment une réponse pressée. Je reviens donc posément sur votre propre réponse. En premier lieu, attention, comme je l’aurai déjà souligné, la pensée aléatoire ne désigne nullement une pensée problématique, mais une pensée très justement identifiée, « projetée dans le temps ».
En second lieu, l’unité dont je fais état ne doit son nom qu’au sens où elle est unique. Elle ne s’oppose, ne suppose aucun « tout » pour la raison simple qu’elle n’est pas rigoureusement objective. Je dirai même qu’elle rompt ainsi avec le « jeu » philosophique classique de l’opposition un/unité, tout/unité. De là que je ne comprends pas les ressorts de votre raisonnement visant à vous démarquer de la pensée aléatoire. En effet, le saut « hors du temps » que réalise la non-philosophie repose en tout cas sur une définition classique et nullement « aléatoire » de l’unité de temps. De là ce faux procès que vous lui faites, n’est-ce pas ?
En second lieu, l’unité dont je fais état ne doit son nom qu’au sens où elle est unique. Elle ne s’oppose, ne suppose aucun « tout » pour la raison simple qu’elle n’est pas rigoureusement objective. Je dirai même qu’elle rompt ainsi avec le « jeu » philosophique classique de l’opposition un/unité, tout/unité. De là que je ne comprends pas les ressorts de votre raisonnement visant à vous démarquer de la pensée aléatoire. En effet, le saut « hors du temps » que réalise la non-philosophie repose en tout cas sur une définition classique et nullement « aléatoire » de l’unité de temps. De là ce faux procès que vous lui faites, n’est-ce pas ?
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