RE: TR 2006 : Une unité de temps aléatoire
(J’ai parlé dans mes précédentes réponses et ailleurs au nom des non-philosophes : « nous les non-philosophes ». Je le regrette car on ne peut parler l’autre à la place de l’autre).
La notion de « pensée aléatoire » est complexe. Je traduis-médiatise : la pensée agit de façon multiple, diverse, changeante, historique. L’histoire se joue dans les structures, les modélisations, les techniques, dans leur évolution dans le temps, dans les temps : leurs aléas : on peut en établir des chronologies linéaires ou horizontales de longue durée, en trouver des concepts lourds, décrire leur constitution et leur dissémination. L’infinité des pensées et des choix de pensées est ici d’un tel niveau, d’un tel poids, que la dire « aléatoire » possède une efficacité propre. Un « aléatoire » qui est aussi dit « contingence » : contingence du monde, contingence de la transcendance, des procédés transcendantaux, de la pensée, toujours négociable par principe.
Contingence simplement (ce qui pourrait passer pour un simple formalisme) mais plus souvent sur-contingence, contrainte, tortures et mortifications : illusion ou hallucination, surdétermination des pensées et des pensées-mondes. Et donc, décisions en retour, secondaires, causées, déterminées. Résistances et même aux réels. A moins que la pensée ne soit sans principe (par essence), ou ne se constitue sans principes (par décision), ce qui donnerait non plus seulement une pensée, mais une théorie aléatoire. Mais la théorie (et non plus la pensée), comme « expérience radicale de l’immanence », comme force de pensée qui agit la pensée et les structures, semble reposer sur des axiomes-principes stables : hors temps, non ?
La notion de « pensée aléatoire » est complexe. Je traduis-médiatise : la pensée agit de façon multiple, diverse, changeante, historique. L’histoire se joue dans les structures, les modélisations, les techniques, dans leur évolution dans le temps, dans les temps : leurs aléas : on peut en établir des chronologies linéaires ou horizontales de longue durée, en trouver des concepts lourds, décrire leur constitution et leur dissémination. L’infinité des pensées et des choix de pensées est ici d’un tel niveau, d’un tel poids, que la dire « aléatoire » possède une efficacité propre. Un « aléatoire » qui est aussi dit « contingence » : contingence du monde, contingence de la transcendance, des procédés transcendantaux, de la pensée, toujours négociable par principe.
Contingence simplement (ce qui pourrait passer pour un simple formalisme) mais plus souvent sur-contingence, contrainte, tortures et mortifications : illusion ou hallucination, surdétermination des pensées et des pensées-mondes. Et donc, décisions en retour, secondaires, causées, déterminées. Résistances et même aux réels. A moins que la pensée ne soit sans principe (par essence), ou ne se constitue sans principes (par décision), ce qui donnerait non plus seulement une pensée, mais une théorie aléatoire. Mais la théorie (et non plus la pensée), comme « expérience radicale de l’immanence », comme force de pensée qui agit la pensée et les structures, semble reposer sur des axiomes-principes stables : hors temps, non ?
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