"Je me suis couché dans ton corps et après je l'ai pris pour une tombe."
13/10/2007 à 12:03
Par: Etienne Brouzes
Réponses (1)
Yves Blanc
15/10/2007 à 19:55
L'architecture de ce texte m'intéresse dans la mesure où elle tisse deux dires :
Un « discours » sur le langage au regard du travail de l’artiste : son incapacité à en atteindre la réalité.
Un « ensemble chaotique d’éléments combinables ».
Cela dit jusqu’où cet ensemble chaotique n’obéirait-il pas, mine de rien, au discours concomitant ?
Jusqu’où cette liberté radicale du dire jusqu’au chaos n’est-elle pas une variation de celle de l’absurde.
Car de même que la liberté de l’absurde consistait à se dire que puisque nous allons mourir, puisque nous ne sommes pas immortels tout est permis, rien n’a de sens, cette indifférence au discours, au sens, illustrée par un « ensemble chaotique d’éléments combinables », n’est-elle pas… en réalité l’incognito d’un désir de toute puissance du sens ?
Son acoquinement avec le non-sens absolu n’est-t-il pas l’incognito de sa vocation de sens absolu, de son aspiration à la dictature du sens.
Par hypothèse, on peut se poser la question.
Cette liberté ironique, qui résulterait d’une disqualification du sens par le non-sens, aurait sa vérité dans une liberté paradoxalement des plus sérieuse, résultant tout au contraire d’une valorisation du sens par le non-sens.
Un « discours » sur le langage au regard du travail de l’artiste : son incapacité à en atteindre la réalité.
Un « ensemble chaotique d’éléments combinables ».
Cela dit jusqu’où cet ensemble chaotique n’obéirait-il pas, mine de rien, au discours concomitant ?
Jusqu’où cette liberté radicale du dire jusqu’au chaos n’est-elle pas une variation de celle de l’absurde.
Car de même que la liberté de l’absurde consistait à se dire que puisque nous allons mourir, puisque nous ne sommes pas immortels tout est permis, rien n’a de sens, cette indifférence au discours, au sens, illustrée par un « ensemble chaotique d’éléments combinables », n’est-elle pas… en réalité l’incognito d’un désir de toute puissance du sens ?
Son acoquinement avec le non-sens absolu n’est-t-il pas l’incognito de sa vocation de sens absolu, de son aspiration à la dictature du sens.
Par hypothèse, on peut se poser la question.
Cette liberté ironique, qui résulterait d’une disqualification du sens par le non-sens, aurait sa vérité dans une liberté paradoxalement des plus sérieuse, résultant tout au contraire d’une valorisation du sens par le non-sens.