RE: TR 2006 : Une longue route sans commencement ni fin

Petite remarque préalable, si vous désirez que notre échange continue, il serait vivement souhaitable d’éviter le ton injurieux et méprisant qui perce parfois de vos réponses.
Ceci dit, nous ne devons pas avoir lu le même Kant. Dans le mien, il est écrit :
<i><b>Kant
Critique de la raison pure
Du temps
Exposition métaphysique du concept du temps</b>
« Le temps n’a qu’une dimension : des temps différents ne sont pas simultanés, mais successifs. […] Le temps n’est pas un concept discursif, ou, comme on dit, universel, mais une forme pure de l’intuition sensible. Des temps différents ne sont que des parties du même temps.[…]L’infinité du temps ne signifie rien de plus, sinon que toute grandeur déterminée du temps n’est possible que par des limitations d’un temps unique qui lui sert de fondement. Il faut donc que la représentation originaire du temps soit donnée comme illimitée. Or, là où les parties mêmes et toute grandeur d’un objet ne peuvent être représentées de façon déterminée qu’au moyen d’une limitation, la représentation entière ne doit pas être donnée par des concepts (car ceux-ci ne contiennent que des représentations partielles), mais il faut qu’une intuition immédiate leur serve de fondement. »</i>
Et il n’est pas si sûr que <i>le temps ne change pas </i> pour Kant, car s’il s’agit d’une intuition à priori, <i> « Nous combattons au contraire toute prétention du temps à une <b>réalité absolue</b>, comme si[…] il appartenait absolument aux choses à titre de condition ou de propriété »</i> et même si <i> « ce n’est pas le temps lui-même qui change, mais quelque chose qui est dans le temps »</i> c’est que Kant ne connaissait pas la théorie de la relativité, et pourtant…
Modifier Nouvel article